référendum d’initiative populaire : nous n’avons plus d’excuses

Lorsqu’on réfléchit à la situation de notre monde, il n’est pas rare de sombrer dans le désespoir le plus profond tant le réel nous semble impossible à transformer. Pourtant les initiatives sont nombreuses, les propositions foisonnent, et les êtres regorgent de ressources qui devraient nous forcer à l’espérance : il existe des solutions, et il ne tient qu’à nous de les mettre en pratique.

 

Bien sûr le travail à accomplir est incommensurable, et les résistances sont immenses. Mais la solution est simple : il s’agit de faire un référendum d’initiative populaire, afin que les peuples puissent prendre part à la conduite de leur destinée, et décident de la voie qu’ils désirent emprunter.

 

J’ai déjà écris il y a peu sur le sujet, en regrettant vivement l’absence de loi organique précisant les modalités de tenue de ce référendum d’initiative populaire. Une fois de plus j’ai pu me rendre compte du pessimisme ambiant, et surtout du manque flagrant de confiance accordée par le peuple à la classe politique dans son ensemble : pour la plupart c’est perdu d’avance. C’est vrai que tout semble fait pour nous conduire sinon à la lassitude, du moins à l’inaction : la vie quotidienne et son incroyable fugacité, les problèmes nationaux et internationaux, les enjeux économiques et sociaux, les incohérences juridiques, l’infinie complexité législative… tout est si difficile à appréhender, à comprendre, qu’il est certainement plus simple d’abandonner notre pouvoir à nos élus que de l’assumer nous-mêmes.

Mais aujourd’hui plus qu’hier, après l’adoption du projet de loi sur ce fameux référendum d’initiative populaire, nous n’avons plus le droit de nous laisser aller. Bien sûr cette adoption ne règlera pas tout, et ce référendum n’en demeure pas moins en réalité un référendum d’initiative « parlementaire », qui peut se retrouver rapidement annihilé par le jeu parlementaire habituel. Mais qu’à cela ne tienne, le peuple est souverain ! en contraignant nos parlementaires à lancer cette initiative, nous avons le pouvoir d’exiger un référendum sur la volonté de la part du peuple d’obtenir une Assemblée Constituante, et même de faire jouer en notre faveur les failles constitutionnelles qui nous ont nui jusqu’à maintenant : au-delà d’un certain délai pour l’examen de la proposition de loi, un référendum est exigé. Qu’il en soit donc ainsi.

 

Je propose donc à tous de venir se rassembler autour de cette volonté commune, loin des clivages politiques, et exiger la tenue d’un référendum d’initiative vraiment populaire, concernant la mise en place d’une Assemblée Constituante destinée à établir les bases d’une nouvelle Constitution.

 

C’est par le biais d’un sondage que seront comptabilisées les voix citoyennes, et je ne vous cache pas que la tâche est ardue, car c’est plus de 4, 5 millions de votes qu’il faut atteindre pour justifier de notre légitimité. N’hésitez donc pas à répercuter ce message, et surtout à faire vivre l’espoir de véritables changements dans notre pays, et peut-être ailleurs aussi.

 

Ensuite, et pour coller à la législation en vigueur, je propose également un texte, une « lettre ouverte aux parlementaires« , afin que tous  les citoyens engagés puissent la soumettre à signature de leurs élus, et jugent ainsi de leur engagement démocratique : la liste des signataires, ainsi que des non-signataires, sera affichée publiquement.

 

Je vous invite donc tous à cesser le fatalisme pessimiste qui nous paralyse, et à faire entendre dès à présent votre voix par cet intermédiaire, à l’adresse « http://lavoiedespeuples.unblog.fr« 

 

Nous n’avons plus d’excuses, il faut reprendre la route : cela ne dépend plus que de nous.

 

Caleb Irri

http://calebirri.unblog.fr

11 Réponses à “référendum d’initiative populaire : nous n’avons plus d’excuses”

  1. OuLaLA Dit :

    Salut caleb,

    J aime beaucoup se que tu écris mais tes initiatives sont virtuel donc sa restera dans le virtuel!!Les citoyens veulent du reel et non de l irréel!Alors oui à tes initiatives mais donne un rendez vous pour que tous nous puissions se rencontrer et discuter et apprendre à nous connaitre!!Va falloir comprendre que le net n est qu un outil pour s informer et transmettre (c est un catalyseur) mais il faut du concret derrière…Bref moi je ne veux plus de se systeme il faut changer de republique mais sa ne se fera pas seulement sur Calebirri.unblog.fr ou la voie des peuples.

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  2. Roland Dit :

    Juste un petit problème, les décrets d’application ne sont pas publiés et ne le seront probablement jamais, trop dangereux. C’était juste une pilule pour faire passer la sodomie profonde du traité de Lisbonne.

    Vous et vos amis Jorion, Lordon etc n’avez pas compris à qui et à quoi nous avons à faire. Vous pensez qu’en expliquant, en convainquant « les gens », il va se passer quelque chose. D’abord il faudrait expliquer les bonnes choses, à savoir la responsabilité écrasante du personnel politique dans la situation actuelle, les choses n’étant arrivées que parce qu’on les a permises. Mais c’est tellement plus facile de s’attaquer à « la finance », « aux banques », « aux marchés » etc…

    Or ces braves gens (les politiques) préféreront se faire passer sur le corps plutôt que d’abdiquer une miette de leur non pouvoir. Pourquoi? vous le savez très bien, ce sont des marionnettes, et ceux qui en tirent les fils sont intouchables, même prononcer leur nom est interdit.

    Donc encore un peu de vent pour rien. Même si 99% de la population sait qu’elle se fait enc… à sec, il ne se passera rien.

    Par contre, le jour ou Carrefour et consorts fermeront leurs portes pour cause de rupture de stock, le jour ou vot’ portable fera bipbip au lieu de vous passer votre correspondant, le jour ou votre bô DAB n’affichera plus qu’un message « hors service », là, les choses vont bouger. Et pas pour signer des pétitions, guignol.

    Allez tchao, et profitez bien de la dinde, l’année prochaine celles qui resteront seront réservées à l’élite.

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  3. Eddie Dit :

    Ceux qui profitent et vivent bien dans ce système pourri feront tout leur possible pour que toute tentative de changement ne puisse se concrétiser. La prophétie de Mojenski (Site : erenouvelle.com) dit ceci : « Bientôt, de grandes catastrophes marqueront les peuples de toutes les nations…2009, 2010, 2011, 2012, seront des années qui demanderont aux humains d’écouter leur intuition et de faire appel à leur discernement en toute occasion ». En étant pragmatique on peut dire que les années 2009 et 2010 ont été intenses et riches en désinformations. Espérons que l’année 2011 ou 2012 verra enfin l’éradication complète de tous les prédateurs, et de leurs nombreux complices, qui ont conduit les peuples dans la tourmente actuelle. Le but n’est pas de quémander à nos bourreaux mais d’éliminer totalement tous nos bourreaux.

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  4. calebirri Dit :

    Bonjour,

    je sais très bien ce que ma démarche a d’utopique, ou d’irréalisable, et les freins puissants qui seront toujours présents pour empêcher le peuple de remplir son devoir… mais pour en arriver là, il faudrait déjà avoir tenté le coup. Et si nous ne faisons rien par certitude des empêchements futurs, alors ce n’est pas contre ceux qui n’ont pas eu besoin d’empêcher que nos enfants réclameront, mais contre ceux qui n’ont pas été jusqu’à se confronter à ces empêchements.

    Il faut quand même se rendre compte que notre paralysie n’est qu’anticipatrice, alors que si nous y allions sans peur sans doute nous aurions avancé d’un grand pas : si tout le monde dit c’est impossible alors ça l’est. mais si tous disent c’est possible alors non seulement cela le devient, et cela se crée.

    Le pessimisme a bon dos : si on ne peut rien faire, alors pourquoi faire des enfants, pourquoi continuer ? par lâcheté ou par réalisme, la différence n’est pas grande : cela conduira à l’échec assuré.

    Comme disait je-ne-sais-plus-qui, « celui qui essaye n’est pas sûr de réussir, mais celui qui n’essaye pas est sûr d’échouer »

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  5. dona.ferentes Dit :

    Proposition de vote par référendum:
    « Voulez vous que soient rétablies sur tout le territoire Français des élections contrôlables par tout électeur, reposant sur la preuve matérielle de chaque vote rigoureusement confidentiel et surveillé par tous, et accessoirement de permettre des économies considérables? » Évidement le résultat ne serait probant que si n’importe quel électeur pouvait le vérifier…
    Cordialement

    dona.ferentes

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  6. eddie Dit :

    Dans le fond je suis entièrement d’accord avec vous et j’ai d’ailleurs participé au Bankrun. Je serai toujours partant pour donner mon coup de pied dans la forteresse des pourris. Mais ce n’est pas une question de pessimisme mais de chronologie. En utilisant une métaphore je dirai que nous sommes sur le Titanic qui a déjà heurté l’iceberg. Donc il ne sert plus à rien de faire une pétition pour changer la couleur des cabines. L’important serait que les passagers de deuxième et troisième classe exigent fermement l’équité avec les passagers de première classe pour les places déjà insuffisantes dans les rares canots présents. Car dans la réalité les riches passagers de première classe sont montés en priorité dans les rares canots. Je pense qu’actuellement nous sommes en phase d’effondrement irréversible et qu’il faut commencer formellement à se préparer individuellement ou en petit groupe au chaos qui vient. Désolé, je ne suis pas du tout optimiste pour l’avenir proche.

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  7. Roland Dit :

    Votre truc, ca s’appelle la méthode Coué.

    Encore une fois, vous n’avez pas la moindre idée de ce qu’il y a en face. Et vous espérez une quelconque efficacité?
    Je discute avec vous pour tenter de vous faire percevoir la naïveté profonde de vos yaka fokon, mais sommes toutes, je n’ai aucun doute quant au succès de votre initiative, pas plus que je n’en ai concernant le bankrun.

    Parlons clair: Vous, moi, et les autres sommes des esclaves, qui plus est consentants à notre condition et affublés du syndrome de Stockholm, nous trouvons toutes les excuses possibles à nos bourreaux. Les choses sont faites de telle manière qu’on vous laisse couiner tant que vous ne représentez rien, on vous lapide ensuite. Il faut une puissance de feu considérable pour venir troubler le petit jeu des élites et il faut être prêt à passer le restant de ses jours dans la peau d’un guérillero, ce qui exclut tous les sentimentaux, les rêveurs, les utopistes, et… les yaka fokon. Vous êtes prêt? Je vous sens encore bien tendre pour ce genre de sport.

    Et puis pour arriver à quoi grands dieux? A changer la constitution? la belle affaire. Dans ce pays, on les collectionne, les constitutions. Imaginer que changer la règle apparente du jeu changera les rapports de puissance et les habitudes, heu… comment dire? Vous n’avez vraiment pas tout capté.

    Bon, de toutes façons, je m’énerve pour rien, les dés sont lancés et tout cela se passe bien au dessus de nos pauvres petites têtes. Ce qui en sortira, je ne sais pas, je sais seulement que le système actuel va tenter de maintenir le plus longtemps possible et quels que soient les moyens employés son emprise sur nous tous. Seulement, comme nous sommes dans la phase terminale du cancer capitaliste tout cela va bien entendu s’écrouler brutalement un beau matin. Au vu de l’évolution rapide des choses, nous sommes assurés que ce matin en question est maintenant très proche, ca se compte en mois, je pense. Vouloir sauver, recycler ou transformer cette merde est dorénavant totalement impossible, alors que ça l’était il y a encore un an.

    Donc on y va. Et c’est là que, selon moi, vous devriez concentrer votre énergie et votre cohérence mentale. Commencez à envisager comment nous allons pouvoir reprendre la main, individuellement, après le crash. Comment protéger les siens, comment sauver ce qui peut l’être parmi ses biens, comment s’organiser au moment précis de la dégringolade pour survivre, à quel niveau rechercher des solidarités, à quel endroit vivre, etc… Ça ce sont de vraies questions que nous allons tous avoir à résoudre individuellement dans les mois, dans l’année qui vient.

    Après, une fois la vague passée, peut-être pourra-t-on envisager de remettre en marche des solidarités à un échelon autre que familial ou communautaire, selon l’état ou on sera collectivement.

    Réveillez vous, le temps de la branlette intellectuelle à la Jorion est terminé. Le petit confort douillet du csp au QI de 40 aussi. Les belles idées et théories, les gens s’en foutent, ca remplit pas l’assiette. Par contre, si vous pouviez utiliser votre énergie pour préparer les gens à ce qu’ils vont vivre bientôt, vous seriez d’une grande utilité, à votre mesure. Je vous engage à commencer à y réfléchir.

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  8. calebirri Dit :

    @ Roland

    je sais bien ce que vous dites, et moi-même je suis parfois tenté d’abandonner la méthode Coué pour tenter de « sauver les miens ». Mais c’est trop facile.

    Je sais bien aussi qu’en face la machine est très puissante, et qu’elle ne lâchera pas comme ça. Mais cette machine est dans un cycle infernal qui la conduit à l’autodestruction. vouloir sauver les meubles ne sert à rien, sinon peut-être à participer encore un peu plus à l’effondrement général. Peut-être d’ailleurs ce serait le meilleur moyen de précipiter la chute, et donc le renouveau, mais à vrai dire il m’est impossible de fonctionner comme cela.

    Je suis heureux, et ne veux me laisser entrainer ni dans la guérilla ni dans le nihilisme, ni dans une quelconque voie qui ne corresponde pas à ma nature profonde, c’est à dire à ma « bonne » conscience.

    Et puisque la méthode Coué est une méthode positive qui non seulement me satisfait mais en plus fonctionne, je n’ai aucune raison de m’en priver. Ni moi ni personne d’ailleurs.

    Car les « yaka fokon » comme vous dites, ce n’est pas toujours ceux qu’on croit : y a qu’à rien faire, faut qu’on sauve notre peau et tant pis pour les autres… trop facile de se soumettre au système par dépit, par colère, par rébellion.

    Evidemment le système est plus fort que moi, et que vous, et que nos voisins, et les voisins de nos voisins aussi. ma vie courante se fait à l’intérieur du système, et je n’ai nullement l’intention de vivre en reclus perché sur un poteau. Mais le système est-il plus fort que moi, plus vous, plus nos voisins, plus les voisins de nos voisins ? je n’en suis pas si sûr.

    le sondage que j’ai mis en place est sans doute voué à l’échec, et les chiffres parlent d’eux-mêmes. Mais c’est justement peut-être à cause de ceux qui, comme vous, ont déjà perdu l’espoir de faire bouger les choses. en propageant l’idée qu’il est impossible de faire changer ce monde, vous rendez cette idée irréalisable par votre pessimisme même. Alors qu’au lieu de cela, si vous diffusiez le message, vous, vos voisins et les autres, alors nous pourrions avancer. si seulement les 4,5 millions de citoyens étaient trouvés, et si les 200 parlementaires signaient, nous pourrions alors aller nous confronter à la réalité, et leur dire ce que nous voulons. Et si tous les citoyens de tous les pays faisaient de même, ce n’est pas la Constitution que nous changerions, mais le monde.

    Naïf sans doute, utopique certainement, mais stupide non. Vous ne pouvez pas dire cela sérieusement, et devriez rêver un peu : si cela ne fait pas de bien à la planète, ça vous en fera à vous, et c’est déjà pas mal, non ?

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  9. Roland Dit :

    Je réfute votre vision des choses partagée entre les optimistes et les pessimistes. Pour moi cela n’a aucun sens dans la situation présente car cela fait appel à la croyance en une chose ou une autre alors que c’est la désillusion qui prévaut actuellement. Précisément parce qu’un grand nombre de gens est obligé de remettre en cause ses croyances ou du moins celles qu’on lui a inculquées. Comme l’univers physique paraissait jusqu’à présent coïncider avec la mythologie dans laquelle nous vivons et qu’il faut bien admettre que pour l’humain moyen le système présentait sauf pour un petit nombre la survie assurée et même une existence qu’on peut qualifier de confortable, surtout au regard de la situation des autres humains de la planète, aucune raison de se remettre en cause.

    C’est cela qui se casse la gueule, et accessoirement le système financier et les états. Contre cela nous ne pouvons rien, cher Caleb, comme nous ne pouvons pas arrêter le temps qui passe. On a donc le choix entre gaspiller stérilement notre énergie à protester contre l’inéluctable, ou tenter de prévoir ce qui va se passer et s’y adapter au mieux, pour survivre, précisément.

    Il n’y a donc pas de pessimiste qui se condamne à l’inaction (au nom de quoi?) mais une tentative de lucidité et d’acceptation d’une réalité désagréable pour avoir les moyens d’y faire face. Vous parlez d’agir et je suis bien d’accord qu’il nous faudra tous agir face à la situation, et dans un avenir proche. Le moment n’est pas venu parce que les gens ne sont pas sevrés, ils ne vous écouteront pas. C’est en cela que la descente à l’abime est inévitable. Elle est notre prix à payer pour avoir accepté de ne pas s’occuper de la vie de la cité pendant tant d’années, d’avoir cédé à la facilité en laissant la politique aux margoulins et aux nababs.

    Moi voyez vous, je tente de me situer dans l’instant T ou tout va basculer, ou les gens seront déboussolés, prêts à croire n’importe qui et à faire n’importe quoi. Le danger sera là. C’est là qu’il faudra que vous soyez prêt, vigilant. Vous et tous ceux qui sont conscients, moins les traitres bien sur. A ce moment, nous allons affronter un péril que bien des générations ont connu avant nous, celui de la désorganisation générale, des violences, des guerres fratricides, et finalement de la disparition de tout ce que nous avons connu. On en est là.

    Chacun d’entre nous, dans ce contexte, ira à l’essentiel. Vous le savez bien. Par contre, en prévision de tout cela, nous pouvons encore agir. Il nous reste quelques mois. Je vais vous donner quelques pistes: Les grandes agglomérations seront les premières touchées par les pénuries. Y vivre deviendra très difficile surtout dans les zones urbaines denses. C’est là aussi qu’auront lieu la plupart des violences et des pillages. Des lieux à éviter donc, surtout si on y est coincé et sans ressources. La période de pur bordel ne sera pas éternelle et il y aura vite un retour de bâton musclé, mais les problèmes d’approvisionnement eux risquent de durer un moment. Donc, même si ça peut paraitre con, prévoir un stock de bouffe qui se garde peut servir, disons quelques mois de conserves devraient suffire. Tout ce qui est papier, cad le contenu des comptes en banque, les codevi et autres livrets, les PEA et les assurances vie ne vaudront plus rien du jour au lendemain, et comptez pas trop sur la garantie de l’état, il aura d’autres chats à fouetter. Je pense qu’on continuera d’avoir de la flotte et de l’électricité, mais il y aura surement des coupures. Tous les carburants vont devenir soudainement hors de prix, adios la bagnole, au moins pendant un temps. Idem pour ceux qui se chauffent au fuel, prévoyez un stock de bois…

    Voila, après ca peut barrer plus ou moins en sucette selon les fondus qui auront le culot de prendre le pouvoir après ça, d’où l’appel à la vigilance que je lançais plus haut. Vous voulez des citoyens conscients et responsables, vous allez avoir une horde en furie incontrôlable (de vous à moi, je n’aimerais pas faire partie des forces de l’ordre dans les moments qui arrivent, des cas de conscience vont se poser).

    Alors rêver, non merci. Ca je vous le laisse. Pendant qu’on s’écoute et qu’on s’enferre dans des trucs irréalistes, la broyeuse continue d’avancer. Alors, tel un Chirac moyen, on peut se dire que jusqu’ici tout va bien, et que peut-être le pire pourra être évité, en y mettant plein de si. Jusqu’à un certain point c’est du courage, au delà c’est de l’aveuglement.

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  10. Roland Dit :

    PS: excusez-moi mais j’y reviens, quand même:

    « Mais c’est justement peut-être à cause de ceux qui, comme vous, ont déjà perdu l’espoir de faire bouger les choses. en propageant l’idée qu’il est impossible de faire changer ce monde, vous rendez cette idée irréalisable par votre pessimisme même. »

    Vous nous dites que ce sont les gens qui font bouger les choses si je vous suis. Et bien non. Quand une li semble aller dans le sens de l’intérêt général, c’est qu’elle satisfait en fait certains intérêts particuliers. La démocratie est une parodie, un théâtre. Jamais une population n’a obtenu quoi que ce soit par elle même à part le droit de se faire massacrer ou réduire en esclavage.

    Le capitalisme marchand est né à la fin du 17ème siècle. Depuis, il a toujours été constant dans l’abomination, le détournement, l’esclavage puis quand cela n’a plus été possible moralement, l’asservissement économique. Ce sont toujours les mêmes mécanismes qui sont à l’œuvre mais ils ont atteint leur climax. Ce système asservit la planète depuis 3 siècles et vous voudriez me faire croire qu’il va changer bien gentiment pour vous faire plaisir?

    Il ne s’agit pas là de pessimisme mais de lucidité! Comme depuis l’après guerre et au prix de luttes sans merci quelques droits avaient été arrachés en faveur du peuple, on a pu croire que le rapport de forces avait changé et la lutte fut abandonnée. Croyez vous, lorsque nos parents ou grand parents ont appris que c’était la guerre, croyez vous qu’ils ont dit: pouce, on ne joue plus? Non, ils se la sont pris dans la face, avec toutes les désillusions qui allaient avec. Quand ils ont appris qu’ils étaient vaincus et qu’ils se sont tapés du feldgrau pendant 4 ans, ils ont encaissé, souffert, sont morts. J’aimerais que vous pensiez à eux, a cette génération méfiance parce qu’ayant connu les horreurs dont est capable l’humain et qui ont retrouvé le gout de vivre après tout ça et nous ont légué ce pays que nous laissons massacrer.

    Je vais vous dire Caleb, pour moi chaque jour est une souffrance devant l’abandon, les compromissions, les trahisons et toute la vilénie humaine qui s’étale devant nous. Je souffre par dessus tout de l’aveuglement de mes concitoyens et j’en viendrais presque à leur vouloir du mal des fois, et puis je me dis que c’est notre destin à tous d’en passer par là. Il faut boire le calice jusqu’à la lie. Pourtant je n’ai jamais renoncé à me battre, à expliquer, à tenter de convaincre, jamais, et depuis fort longtemps.
    J’œuvre à ma petite échelle, mais surtout, je suis prêt et croyez moi, je saurai trouver à être utile le moment venu. Allez bonne nuit.

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  11. Eddie Dit :

    C’est hélas vrai la démocratie est depuis longtemps galvaudée. Mais la plupart de nos concitoyens y croit, peut-être grâce aux médias serviles contrôlés à 95% par l’oligarchie mondiale. La presque dogmatique expérience de Milgram le montre très bien: une population quelconque est constituée d’environ 2/3 d’obéissant à n’importe quelle autorité, ordre…(principalement via les médias aux ordres), et 1/3 de non obéissant. Et dans l’ensemble il y a seulement environ 10% de réfractaires à toute autorité et dont j’ai l’outrecuidance de croire en faire partie. La démocratie repose uniquement sur le bourrage de crâne des 2/3 d’obéissants, via les syndicats, les parties politiques, les divers médias…, pour leur faire voter n’importe quoi, même le traité de Maastricht dont l’article 104 va les racketter à vie!
    Comme Roland je suis convaincu que l’abîme est proche et qu’il est urgent de s’y préparer. Il est trop tard pour un quelconque changement plus que très hypothétique. D’ailleurs, à part l’Islande, tous les gouvernements occidentaux font payer à leurs peuples l’intégralité de toute la faillite financière due à l’extrême cupidité de leurs maîtres, l’oligarchie financière mondiale. Surtout ne jamais oublier que l’oligarchie financière mondiale « possède » tous nos gouvernements. Imaginons un instant que l’initiative populaire ait eu lieu et le vote favorable au peuple. Il faut alors que ce soit approuvé par l’assemblée. Mais que c’est-il passé lorsque par référendum le peuple a refusé le Traité de Lisbonne en 2007? Eh bien le 14 février 2008 le congrès de Versailles à ratifié le traité de Lisbonne!!! Il est primordial d’arrêter de croire que nous sommes en démocratie, l’Europe est à présent une vraie dictature. D’ailleurs actuellement les gouvernants ‘démocratiques » européens sont en train de modifier le Traité de Lisbonne surtout sans consulter leurs peuples.
    Il serait souhaitable de commencer à échanger nos idées sur la période qui va de maintenant, du chaos et de l’après chaos. Tous ceux qui devaient être avertis doivent l’être actuellement. Et essayer d’éveiller des gens qui ne veulent absolument pas être éveillés risque de vous apporter beaucoup de déboires, j’en ai fait l’expérience ces dernières années.
    Très amicalement.

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