Travailler plus pour gagner rien, ou comment rétablir l’esclavage

Après les stages à rallonge et les formations non rémunérées, après le service civique obligatoire et la réforme des retraites, l’Angleterre fait mieux que la France pour offrir un autre futur à nos enfants : l’esclavagisme. Il n’y a malheureusement pas d’autre terme envisageable, car le fait d’obliger des gens à travailler sans négocier ni même recevoir de salaire correspond à sa définition.

Bien loin de pouvoir retrouver du travail à ceux qui l’ont perdu, les gouvernements d’aujourd’hui ne cherchent plus désormais à cacher l’affreuse réalité qu’ils ont créé, mais tout simplement à en tirer partie. Comment ? Et bien en imposant aux misérables victimes du système qu’ils sont en train de démolir un chantage encore plus abject que les « avancées » déjà scandaleuses concernant les droits et les devoirs du citoyen. Car c’est bien d’un chantage qu’il s’agit : la possibilité de faire travailler des gens sans emploi à toutes sortes de tâches dont personne ne veut contre de maigres allocations revient à leur mettre le couteau sous la gorge : c’est « tu marches ou tu crèves », et pour « l’Etat providence » tu repasseras.

 

Peu à peu se forge dans l’esprit des hommes, et pire encore dans celui des enfants, l’idée que le citoyen doit quelque chose à l’Etat, qui n’est plus désormais son protecteur mais son maître. Il doit le respecter, lui obéir, travailler sans relâche et sans se rebeller, pour espérer un jour avoir le droit de faire partie de « l’élite », c’est à dire du petit nombre d’individus qui dirige les masses. Cela doit passer par l’abnégation de ses volontés, le renoncement à sa liberté, la soumission aux ordres. Derrière cette lente évolution vers le « travail forcé » se cache non pas la réussite du capitalisme, mais en réalité quelque chose de bien plus grave encore, son échec. En effet, entretenir l’idée que l’Etat n’est pas là pour pourvoir aux besoins des nécessiteux, que le citoyen n’est pas le propriétaire de l’Etat est bien le symbole que le capitalisme ne permet pas d’atteindre les objectifs qu’il était censé atteindre : permettre le plein emploi,  faire des hommes libres, rendre la société meilleure.

 

On a longtemps cru que les pays en voie de développement étaient victimes de leurs systèmes trop autoritaires, et qu’ils finiraient un jour, en adoptant le capitalisme, par évoluer « naturellement » vers la richesse, l’éducation, la démocratie…. mais aujourd’hui, et malgré tous les efforts entrepris par les pays riches pour éviter cela, les pays pauvres ont réellement fini par évoluer, s’enrichir et s’ouvrir à la « civilisation capitaliste »… au détriment des pays riches ! Ils prennent des parts de marchés, « volent » le travail des autres en disposant d’une main d’oeuvre moins chère, et finissent par mettre en danger « l’équilibre du monde », c’est à dire l’hégémonie de l’Occident. Le capitalisme est bien capable d’enrichir une société, mais toujours au détriment d’une autre. Impossible autrement.

 

N’étant donc plus en mesure d’offrir du travail à tout le monde à l’intérieur de leurs propres nations, ces Etats préfèrent donc dans un premier temps faire cesser l’immigration pour conserver le maximum de revenus à l’intérieur de leur pays, puis dans un second faire baisser le coup du travail, jusqu’à en arriver là où nous en sommes aujourd’hui : imposer le travail à ceux qui n’en trouvent pas, en échange du minimum vital, et du contrôle incessant de la part de l’Etat qui le nourrit. Ce qui, si l’on regarde les choses autrement, revient à infirmer la croyance que j’évoquais plus haut : ce n’est peut-être pas parce que les Etats en voie de développement étaient autoritaires que la croissance ne venait pas, mais peut-être plutôt parce que la croissance ne venait pas qu’ils restaient autoritaires. Et aux vues de l’exploitation des pays pauvres par les pays riches tout au long de l’histoire, on pourrait très bien penser qu’elle est la seule responsable de la lenteur du développement de certains… ainsi que de ce qui nous attend si les choses continuent ainsi.

 

Disposer d’une main d’oeuvre servile et nombreuse, corvéable à merci, maintenue dans des cadres comportementaux définis dès le plus jeune âge, affamée, pistée, conditionnée, voilà tout ce qu’il reste à nos dirigeants pour conserver l’illusion de leurs certitudes. La dictature et l’esclavage, pour éviter d’avoir à remettre en question tous leurs méfaits, tous leurs mensonges, et ceux de tous leurs prédécesseurs avant eux. Plutôt que de se rendre à l’évidence de l’échec historique de toutes leurs croyances, de tous leurs rêves de société rendue meilleur et plus juste par le capitalisme, ils préfèrent sacrifier le futur de nos enfants, et des leurs aussi. Ils ne veulent pas voir que leur pouvoir est inutile, alors ils le rendent nuisible. Pour rester en place, pour continuer de donner un sens à leur misérable existence fondée sur du vent.

 

Après des siècles de luttes, de guerres et de misères nous avons enfin l’incroyable opportunité technologique de nous affranchir de la misère, de la maladie et de la pénibilité du travail. Nous sommes désormais capables de produire propre, en grande quantité et pour tous, de vivre enfin libérés des contraintes afférentes au système qui nous oppressait, mais qui nécessitait le sacrifice de nos libertés. Aujourd’hui, nous n’avons plus besoin du capitalisme pour vivre car nous savons qu’il nous nuit plus qu’il nous sert. Et nous n’avons donc plus besoin de présidents, de rois ou de dictateurs… et c’est justement de cela qu’ils ne veulent pas.

 

Caleb Irri

 

http://calebirri.unblog.fr

11 Réponses à “Travailler plus pour gagner rien, ou comment rétablir l’esclavage”

  1. fabien Dit :

    Il me semble que l idée de faire travaillez les chômeur permettrait de grosse économies au gouvernement, limiterait le travail au noir, et socialiserait bon nombre d exclus.

    cela permettrait de degager des fonds pour faire du sociale ,(partir plus tot a la retraite aussi) présenté par un gouvernement de droite elle peut être mal interprété:

    http://www.lepost.fr/article/2010/11/09/2298333_un-ministre-de-sarkozy-veut-faire-travailler-les-chomeurs-a-l-oeil.html

    Je pense que sur 3 millions de chômeurs il est facile de trouver des personnes compétentes pour organiser un nouveau système via une ONG, des associations à but non lucratif, ou des fondations.

    Cela permettait de réinsérer les chômeurs et rmistes, j’irai meme jusqu’a proposer aux prisioniers qui le souhaite ces postes.

    Il ne faut surtout pas que ces nouveaux travailleurs remplacent ceux du secteur privés, le but n’est pas créer un système communiste mais d’alléger les charges gouvernementales; créer des logements sociaux, des centres d accueils pour personnes âgées, créer des centres de loisirs dans les cités, des crèches et haltes garderie, des postes dans l’armé ,la police,ou les pompiers, rénover et entretenir les bâtiments publics, défricher les foret pour éviter les incendies, bref que des choses qui coûte au gouvernement…..

    Le projet anglais de faire travailler 30 heures par semaine les chômeur parait excessif, 20h par semaine laisserait aux chômeurs le temps nécessaire pour trouver un autre travail,et de cette façon, le coût de ces travailleur pour le gouvernement serait identique à celui d’un chômeur ou d’un RMIste.

    il ne me semble pas qu il s’agisse d’esclavagisme…

    tu explique que faire travailler des gens sans emploi à toutes sortes de tâches dont personne ne veut contre de maigres allocations revient à leur mettre le couteau sous la gorge

    Dans quelles limite peut t on accepter que les chômeurs refusent les propositions de travails qui leurs sont faites, sous prétexte que ce travail ne correspond pas parfaitement a leurs compétences ou leurs formations ?

    Ne doit on pas fixer une limite ? il est bien connu que bon nombre de jeunes diplômés ce retrouve dans l impasse après 3, 4 ou 5 années d études post bac , ne ce sont ils pas informés en amont des débouchés possible a l issus de leur cursus scolaire ?

    a bientot.

    Répondre

  2. Christiane Dit :

    Quel boulot es-tu prêt à prendre pour percevoir le RSA Monsieur le nanti ?

    Répondre

  3. vladimir Dit :

    Une proposition radicale pour sortir de cette situation; bloquer l’economie pour reprendre l’economie :

    …… Il suffit de donner A CHAQUE CITOYEN le pouvoir d’investir.

    Un euro par jour – à investir réellement – apprendra à chaque ENFANT où PLACER son argent, dans quel projet, pour quel plan de financement qu’il aura pu lire sur Internet.

    A partir de 14 ans, 300 euros par mois à INVESTIR où bon vous semble (vous et la totalité des citoyens de la Terre)

    - nouvelle usine

    – nouvelle chaîne de production,vehicule et velo a energie solaire,eolienne a condensation permettant de receuillir l’eau ,etc

    -pepiniere de cooperatives alternatives innovantes

    - dans la recherche pour le … paludisme ou le SIDA

    etc etc…

    Chaque citoyen, sans dividende de bourricots, sans profit, sans retour matériel (il est surveillé par la publicité de son investissement sur le Web)

    Pendant ce temps, les politiciens ne TOUCHENT PLUS A LA CLÉ du coffre.

    Les subventions politicardes sont finies, les comportements de LAQUAIS serviles (et MUETS sur ce qui fâche) envers des nouveaux Hu Jintao seront dépourvus de sens (de fonctionnalité)….

    Voilà le défi.

    Répondre

  4. calebirri Dit :

    @ Fabien

    bonjour,

    votre point de vue s’appuie sur de bonnes intentions, mais malheureusement je ne vois pas les choses comme ça : d’une part le travail au noir sera largement préféré à ce « chantage » (c’est mon point de vue), car plutôt que de travailler pour presque rien, le travail au noir est mieux rémunéré. quant à ce qui touche à la socialisation, c’est avec un salaire décent qu’on y parvient.

    je ne remets pas en cause le bénévolat ni le travail social qui, librement choisis ou consentis, sont un véritable atout pour tous les nécessiteux, ainsi qu’une noble action de charité, effectivement socialisante… lorsqu’on a pas besoin soi-même d’y recourir. car à voir les chiffres évoqués par les articles concernant cette mesure, le taux horaire du travail est bien inférieur au minimum syndical!

    en abaissant ainsi le coup du travail, cette mesure n’aura pas les effets que vous semblez espérer : non seulement le secteur privé profitera sans doute de cette loi pour embaucher des chômeurs « à l’oeil », par l’intermédiaire d’une entourloupe juridique (comme former une association dans le cadre de l’entreprise qui mettra en concurrence les deux types d’employés), ou bien en utilisant le prétexte d’une concurrence faussée pour obtenir des allègements de charge de la part de l’Etat, car par exemple faire ramasser les papiers à des chômeurs dans la rue pour presque rien ruinera vite les entreprises privées qui font le même travail, ou bien les assistantes maternelles qui ont des diplômes, ou bien les aides à la personne qui demandent un tarif plus élevé…

    une chose est sûre cependant, c’est que l’argent économisé par l’Etat ne servira ni les logements sociaux ni la création de crèches, car même avec des subventions conséquentes et des lois contraignantes (notamment financièrement), cela ne suffit pas.

    pour ce qui est de votre dernière réflexion, c’est bien là la question principale : s’il y a tant de chômeurs et que certains ne semblent pas décidés à accepter « n’importe quoi », c’est qu’il y a bien un problème : soit ces métiers sont trop pénibles et ils devraient donc être mieux rémunérés, soit les jeunes sont mal formés par une tradition élitiste qui dévalorise socialement certains métiers difficiles, comme celui du bâtiment par exemple…

    l’illusion de la méritocratie a fait croire à tous qu’il était possible de prétendre à n’importe quel métier, et oublié les véritables satisfactions qu’on peut trouver dans l’effort physique et le dépassement de soi.

    mais comme vous l’imaginez, tout cela n’est pour moi pas fortuit : c’est la conséquence de l’échec d’un système qui, loin d’être parvenu à réaliser ses ambitions affichées d’abondance et de réussite sociale, préfère revenir sur les progrès de la civilisation que de se remettre en question. au lieu de se demander pourquoi il y a tant de chômeurs, nous en sommes réduits à se demander ce qu’on va bien pouvoir faire d’eux.

    Répondre

  5. Freddi Dit :

    Bonjour,

    Je suis plutôt d’accord avec votre billet sur le plan politique.

    Néanmoins, je trouve dommage qu’un nombre important d’activités restent non valorisées dans notre société.

    Y faire contribuer certains chômeurs dans certaines conditions strictes pour les aider à se ressocialiser me semble d’une certaine manière pas idiot notamment dans les activités d’intérêts généraux.

    Une manière d’y arriver serait que chaque citoyen (chômeur ou pas) devrait consacrer X% de son temps hebdo à y perticiper.

    Ce service citoyen aurait l’avantage d’impliquer plus les gens dans la société et permettrait peut être aussi de mieux redistribuer le travail.

    En effet, le temps passé par le salarié hors de sa société dans cette activité citoyenne permettrait peut être de créer des emplois dans cette même société.

    En conclusion: une réduction sensible du temps de travail pour d’une part partager celui ci mais aussi pour participer à la vie citoyenne.

    Répondre

  6. jean-luce morlie Dit :

    Celà fait plus de trente ans que le seul emploi qui se développe est est de s’occuper l’emploi des autres, les faux-cul du social attendent de vider les banquiers pour s’asseoir aux tables de leurs restaurants, en mettant les chômeurs à la plonge…

    êtes-vous d’accord ?

    jean-luce

    Répondre

  7. Basilic22 Dit :

    Entièrement d’accord avec vous. Le capitalisme n’a plus lieu d’être en occident. Il nous appauvrit actuellement. Ses contradictions sont à leur maximum. Le grand malheur, c’est qu’en face, nous n’avons pas de direction alternative politiquement. L’Etat se perpétue grâce à une alternance morbide de la droite et de la « droite » qui se dit « gauche » (PS) et qui ne font que nous étrangler un peu plus d’années en années.
    Avant 2012, je pense que se pose clairement la question de l’insurrection et d’une prise du pouvoir par toutes les autres forces que celles qui ont régné ces trente dernières années et qui seraient sur une position de rupture totale avec le système capitaliste. Le problème se pose donc au niveau de l’Europe entière. Remettre la véritable démocratie en route.
    Le système anglais actuel, c’est, au minimum, le retour assuré à l’esclavage.
    J’ose espérer que leurs plans seront déjoués par la résistance qui se mettra en place.
    Les anglais sinon, risquent de devenir un pays sous-développé d’ici peu, et nous aussi par mimétisme.
    Mais en tant que femme, je ne suis pas sortie du moyen âge pour y retourner, croyez-moi.C’est ce qui justifie mon ton particulièrement moqueur et virulent parfois sur mon blog. Les analyses sont faites, maintenant, il faut s’organiser et agir.

    Bien avec vous.
    Bettina

    Dernière publication sur FICTIONS et FRICTIONS : Bruxelles ciblée, Bruxelle brisée, Bruxelles martyrisée...

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  8. Karel Dit :

    fabien a dit:
    10 novembre 2010 à 15:23

    je cite :
    « créer des logements sociaux, des centres d accueils pour personnes âgées, créer des centres de loisirs dans les cités, des crèches et haltes garderie, des postes dans l’armé ,la police,ou les pompiers, rénover et entretenir les bâtiments publics, défricher les foret pour éviter les incendies, bref que des choses qui coûte au gouvernement….. »

    Mais donc, s’il s’agit de véritables activités utiles ou productrices de biens et services, c’est donc « DU TRAVAIL », cher ami !

    Et tout travail mérite salaire, que je sache !?

    alors pourquoi voudriez-vous employer des « chomeurs » au prix de leur allocation pour réaliser ces tâches ?????

    Il faut leur donner un SALAIRE, si vous considérez que c’est du travail UTILE, COMPRENEZ-VOUS bien ?

    A moins que comme certains politichiens, cela vous amuse de JOUER SUR LES MOTS et de prendre les gens pour plus cons qu’ils ne sont !?…..

    Répondre

  9. miluz Dit :

    En tant que femme, j’estime que nous ne sommes toujours pas sortis du Moyen-Age, c’est à dire la période d’obscurantisme qui a commencé par la découverte de l’imprimerie par Gütenberg et qui a couvert l’Europe pour donner naissance au Droit, au capitalisme et à tout le reste.

    La fameuse « Renaissance » est celle de l’Homme Nouveau, fabriqué à patir de la FORCLUSION DU FEMININ depuis l’éradication de toutes les femmes européennes d’âge mûr capable de translettre oralement leur savoir sur la nature et la façon de soigner. Ainsi que de tous les hommes qui utilisaient ce savoir. Et leur enfants.

    On estime leur gynocide à plus de 3 millions d’individuEs pendant 600 ans.

    L’Homme Nouveau est né du droit d’auteur défendu par les imprimeurs et le libéralisme a donc commencé par l’instauration de la privatisation d’abord des terres détenues autrefois par les femmes.

    Averc les « inclosures », ils ont détruit les forêts où se trouvaient les plantes médicinales, ainsi que des gens qui ne trouvaient pas de « sociabilité » possible car partout les mercenaires du roi et de ses copains faisaient régner la terreur.

    Où. On changé ou? Comment?

    Par l’industrialisation et le productivisme qui ont suivi la Révolution?

    C’est à dire la prise de pouvoir des libéraux sur le système féodal? Où l’Homme Nouveau a enfin pu tuer son papa tout puissant?

    Le Marquis de Sade, le prototype de l’Homme Nouveau a écrit pendant la Révolution un texte identique à celui du Malléus Maléficarum écrit par le Pape Innocent 8(?), et posé les bases du Patriarcat et du capitalisme, c’est à dire le système productiviste industriel et son économie associée.

    En tant que femme, j’estime que quel que soit l’endroit du monde, je n’ai pas droit à la parole et je dois effectuer des travaux d’esclave pour un homme et ses enfants (les miens quand ça arrange tout le monde) en plus de mon travail d’esclave pour une entreprise au capital détenu par des hommes ou pour une quelconque collectivité où mon travail d’esclave sera « à la personne » ou « de surface ».

    Les travaux d’utilité publique sont bien ces travaux dont personne ne veut et qui sont les plus mal payés?
    On est d’accord?
    Ca touche le « caca », dit plus vite.
    Pour les hommes qui ne s’adaptent pas au système et qui refusent d’être un loup pour l’homme, le travaux de force, et le reste pour les femmes du même acabi.

    Qu’est-ce qui a changé?

    Rien, à part que quelques « femmes savantes » issues du milieu libéral ont pu s’exprimer dans l’ombre de leurs éditeurs, de leurs maris ou de leurs directeurs de laboratoire qui ont chaque fois récupéré leur travail de façon catastrophique. Comme la fission nucléaire, par exemple.

    A part qu’on est à la deuxième étape, et que l’informatique et les informaticiens ont remplacé l’imprimerie et les scribes.

    Le droit d’auteur qui avait évolué en propriété intellectuelle, a donné naissance à l’industrie puis les multinationales par divers accords de « licence ». Mais les libéraux actionnaires qui détiennent le vrai pouvoir via l’établissement de la « personne morale » de l’entreprise ont créé la Finance.
    Et l’informatique a démultiplié les possibles de la Finance.
    Et tout est en train d’exploser.

    Quelques informaticiens se sont réfugiés dans la forêt après mai 68.
    De même, 600 ans de torture et de massacre n’ont pas suffi, quelques arrière-arrière-arr…x (n+1) fois petite-fille de sorcière ou de sorciers.
    ciers ont survécu.
    Ils continuent de dire la vérité.
    Et ils sont devenus tellement nombreux depuis les années 60, qu’on ne que faire SEMBLANT de les ignorer.

    Nous sommes à l’exact moment pré-révolutionnaire, où la cocotte minute arrive en phase de surpression. Où il est encore possible d’enlever le bouchon et de faire éclôre la vérité. Et où sinon, le moment se transformera en une barbarie encore plus sauvage qu’elle n’a jamais été.

    Car l’Homme Nouveau a l’intention d’utiliser la science pour devenir immortel. C’est pour ça qu’il a tant beosin d’argent pour payer les industries et transformer les universités en laboratoire. Avec des hommes de laboratoire. Sur lesquels ils ont déjà essayé quelques techniques pendant les guerres.

    Il pourrait éventuellement y arriver.
    Mais le seul organisme vivant susceptible de l’être, c’est l’amibe.

    L’Homme Nouveau va enfin revenir à son état initial, dans quelque endroit chaud au fond des océans pour éclore dans plusieurs millions d’années.

    Et donner naissance à une nouvelle Terre, semblale à l’ancienne…

    … ou pa

    M.

    Répondre

  10. miluz Dit :

    ou pas.

    Répondre

  11. Henri Dit :

    Vous ne voulez pas l’admettre, mais le but de nos sociétés est de nous appauvrir jusqu’à faire de nous des sous-développés prêts à accepter n’importe quoi pour survivre. Le temps est venu de la révolte. Le (néo-)libéralisme et le capitalisme sont des nuisances qu’il nous faut éradiquer. Et il faudra que le sang coule pour que les nantis se sentent obligés d’abandonner leurs avantages.

    Répondre

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