Et oui c’est comme si on s’amusait. La guerre a ses règles, et comme pour tous les jeux, il faut que les deux parties soient d’accord pour y jouer. Bien sûr certaines mauvaises langues viendront dire que cela n’a rien à voir avec un jeu, qu’il y a des vies perdues, mais cela fait aussi partie du jeu. Les faits parlent d’eux mêmes :
Jusqu’à aujourd’hui, Israël bombardait la Palestine sans discontinuer, faisant fi des suppliques internationales, et surtout des civils mourant les uns après les autres.
La situation aurait pu continuer ainsi durant encore quelques temps, jusqu’au moment où les Palestiniens seraient morts de faim, ou qu’un voisin vienne les aider. Ceci n’est bien sûr pas encore fini, mais voilà qu’une nouvelle règle survient : désormais, trois heures seront accordées aux Palestiniens pour qu’ils puissent librement se déplacer, aller acheter de quoi se nourrir et se réchauffer, avant de retourner se cacher en attendant les prochaines bombes, où tout recommencera comme avant.
Cela me fait penser à une chose horrible dont je n’aurais jamais imaginé penser il y a quelques années : un camp où une population, du fait de son origine ethnique, se voit parquée, maltraitée, torturée, tuée pendant toute la journée, mais à qui l’on jette parfois quelques morceaux de pain, histoire de se divertir un peu, ou de faire des paris pour savoir si l’un court plus vite que l’autre…
J’ai vraiment honte en tant qu’être humain de ce qui se passe là-bas, et encore plus que ceux qui pratiquent cette « solution finale » soient ceux qui en aient le plus souffert. Comme un enfant violé qui plus tard se mettrait à violer aussi, Israël reproduit aujourd’hui les sévices qu’il a subis.
Quelle pitié !
J’espère au moins que cette ignominieuse trêve de trois heures quotidiennes ne servira pas à vendre aux Palestiniens les denrées israéliennes, ce serait vraiment trop moche
caleb irri
8 janvier 2009
misère, politique? mensonges